Jeudi 24 septembre à 18h
Open Studio, fin de résidence avec Theo Turpin et Louis Henderson
Embassy of Foreign Artists
« Les jeunes romantiques français, les jeunes France (voudraient crier) le romantisme c’est la révolution. Révolution contre quoi ? Apparemment contre tout. »
Isaiah Berlin
Dans le cadre de cette exposition, chacun des deux artistes a choisi d’exposer une œuvre reflétant sa pratique individuelle ainsi qu’une œuvre réalisé en collaboration, cherchant à établir la relation qui existe entre le romantisme et la technologie. Combinant le langage cinématographique, les nouveaux medias, le langage publicitaire et celui de la protestation, l’œuvre produite questionne le potentiel pour une nouvelle révolution « romantique ».
L’exposition des deux artistes à l’Embassy of Foreign Artists, résulte d’un travail né lors de la résidence à partir de discussions entreTheo Turpin et Louis Henderson sur le potentiel pour un nouveau romantisme ; un romantisme non pas engendré des flammes de l’industrialisation, mais inscrit dans des nuages virtuels. C’est ce que l’œuvre Romantic Technologies aspire à représenter ; un échange fragmentaire de couriers électroniques entre les deux artistes, une réponse expresse constituée de citations et d’opinions sporadiquement énoncées, qui approche et envisage le sujet à la manière d’un collage.
Turpin dans son travail, le romantisme c’est la révolution, adopte le même esprit de « collage » l’œuvre qui emprunte son titre et son contenu à une citation du philosophe Isaiah Berlin et dont il est impossible de retrouver l’origine exacte, nous la présente sous un nouveau jour comme une proposition radicale dissimulée dans un langage publicitaire.
Dans la pièce, All Fixed Fast Frozen Relations, Henderson nous présente la variation d’une œuvre précédemment conçu pour être affichée via l’interface d’un ordinateur et alimentée à partir d’une clé USB. Dans cette nouvelle lecture, Henderson nous invite à contempler la projection d’un défilé aléatoire de JPEG en monochromes dégradés sur fond d’interface informatique. Dans ce remix, des fragments de textes extraient du Manifesto communiste de Karl Marx et Friedrich Engel publié en 1848 sont juxtaposés aux couleurs qui s’estompent pour laisser place à une série de slogan.
