Mardi 9 avril 2013, à partir de 18h30
Embassy of Foreign Artists

18h30 Bar
19h15 Lancement du catalogue, Données insuffisantes pour réponse significative et présentation de l’exposition le principe Galapagos par Emile Ouroumov, avec Maxime Bondu, Gael Grivet, Benedicte Le Pimpec.

Le catalogue de l’exposition qui a eu lieu fin 2012 à la Villa du parc à Annemasse (F) sera présenté par le curateur Émile Ouroumov et les artistes de l’exposition, Maxime Bondu et Gaël Grivet. A cette occasion, il sera également disponible à un prix spécial de lancement (12 au lieu de 20 CHF) avec signature par les artistes.

Sous la forme d’une exposition stéréographique, Données insuffisantes pour réponse significative met en regard deux pratiques négociant avec des champs de connaissances lacunaires. Les œuvres témoignent de l’appropriation de différentes stratégies : démarche comparative, extraction mimétique, réinvention, itération…

Ce sera également l’occasion de présenter en avant-première l’exposition Le Principe Galápagos développée pendant la résidence d’Émile Ouroumov à la Maison Baron et qui aura lieu au Palais de Tokyo à partir de juin 2013. Liées à des champs de connaissance variés tels que l’historiographie, la science ou le langage, les recherches et pratiques respectives de l’équipe curatoriale du projet Maxime Bondu (*1985), Gaël Grivet(*1978), Bénédicte Le Pimpec (*1986) et Émile Ouroumov (*1979), trouvent aujourd’hui une continuité au sein de ce projet. L’équipe mènera une discussion informelle autour des enjeux de l’exposition et de son format curatorial.
L’exposition s’intitule le principe Galápagos, en lien avec l’archipel éponyme à partir duquel Darwin a élaboré sa théorie de l’évolution. L’expression elle-même provient du roman de Bruce Bégout Le ParK, dans lequel l’auteur décrit une dystopie du divertissement, prenant place dans un environnement déconnecté du monde extérieur. Si, chez Darwin, l’isolement permet de tirer des conclusions valables pour l’ensemble du vivant, il est, dans le livre de Bégout, la condition d’une créativité exacerbée.
Ces deux pôles, biologique et culturel, sont la base du projet curatorial. Comme une image-miroir des caractéristiques endémiques de Galápagos, le projet va recréer et renégocier ses propres formes de présence au Palais de Tokyo, par le moyen d’une partition de présentation spécifique dans laquelle les œuvres se constituent en des « apparitions », disséminées à la fois sur le plan temporel et spatial. Ainsi, des zones très diverses (hall, librairie, restaurant, espaces d’exposition) du Palais de Tokyo seront utilisées, et la temporalité de chacune des apparitions pourra être comprise entre quelques heures et plusieurs semaines.