Parnian Ferdossi | nunu kong | Oliver Musovik
Mercredi 28.9.2016
18:00 performance @ Embassy of Foreign Artists, Rue du Subilia 45, Carouge
18:30 exposition @ Ressources Urbaines, Route des Acacias 76, Genève
Mercredi 28.9.2016
18:00 performance @ Embassy of Foreign Artists, Rue du Subilia 45, Carouge
18:30 exposition @ Ressources Urbaines, Route des Acacias 76, Genève
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Présente le travail de trois artistes questionnant les limites corporelles qui délimitent la vision et par conséquent le visible, le perceptible.
L’exposition explore des alternatives aux chemins habituels de la perception et de la connaissance du monde basée sur le point de vue à hauteur d’œil.
L’ensemble des pièces présentées, s’intéresse à la notion de verticalité comme forme inhabituelle de relation avec l’espace.
Parnian Ferdossi (1986, Iran)
Dans Tehran Annex, l’artiste s’approprie des images satellites pour représenter un phénomène social qui par manque de visibilité est resté inexploré. Depuis bientôt une décennie, les classes moyennes et cossues de Téhéran construisent des lotissements privés en périphérie ou en campagne afin de créer des espaces protégés de l’espace public et de ses règlements. Dans cette pièce, Parnian Ferdossi souligne ce changement face à l’incompatibilité entre la vie quotidienne des Tehéranais.
« Ma démarche s’intéresse aux politiques urbaines, la spatialité et la mobilité au sein de cet environnement. Je m’intéresse aux possibilités de la photographie à rendre visible l’invisible. »
nunu kong (1982, China)
Travaillant comme chorégraphe, performeuse, artiste et perpétuellement amateur de sa pratique, nunu joue avec son corps et l’espace de manière poétique dans des chorégraphies teintées d’humour.
Trumpet Upside Down Dancing in Air – Action # 3 est une nouvelle création développée in-situ dans le parc de la Maison Baron. Comme le suggère le titre, il s’agira de jouer de la trompette la tête en bas suspendu à un arbre.
C’est une action d’endurance qui teste les capacités physiques et mentales. Grimper à l’arbre, se suspendre à l’une des branches, gérer la montée du sang au cerveau qui peut produire des effets quasi hallucinogènes et la perte de conscience, tout en essayant de garder la bonne ouverture de bouche afin de produire un son particulier avec la trompette ; instrument que l’artiste a commencé a apprendre récemment. L’ensemble de la performance se déroulant sans assistance.
Au travers de sa nouvelle pièce But Sorry, No Music, l’artiste s’est forcée à créer un dessin par jour pendant une année, en lien avec des chorégraphies et des performances miniatures. Ainsi le public peut interpréter ces dessins par des mouvements dans l’espace d’exposition.
Oliver Musovik (1971, Macédoine)
Son espace environnant direct ainsi que sa propre personne sont les sujets favoris d’Oliver Musovik qui observe les actions et objets du quotidien, qui sont enregistrés et questionnés dans leur corrélation cachées.
A travers des micro-narrations, il spécule et commente sur des comportements et des concepts qui façonnent son identité et par extension s’applique a un large contexte socio-culturel dont il fait partie.
A travers des micro-narrations, il spécule et commente sur des comportements et des concepts qui façonnent son identité et par extension s’applique a un large contexte socio-culturel dont il fait partie.
Dans Hypsiphobie, Musovik documente sa propre acrophobie, du moment de la prise de conscience jusqu’à confrontation volontaire et essaie de la dépasser. Avec le dispositif de l’installation, il invite l’audience de se confronter avec sa propre (potentielle) acrophobie.
Avec le soutien de : Pro Helvetia
Remerciements : Ressources Urbaines