diSTRUKTURA

Milica Milićević, *1979, Serbie, vit et travaille à Belgrade
Milan Bosnic, *1969, Serbie, vit et travaille à Belgrade
Période de résidence : de janvier à mars 2015
Artistes

Tous deux sont titulaires d’un Master du Départements de Peinture de la Faculté de Beaux arts de l’Université d’Arts de Belgrade. Bien que pratiquant individuellement, lors d’expositions le groupe ou personnelles, nous ayons travaillé à des projets communs depuis 2005 sous le nom diSTRUKTURA.

Nos efforts portent sur la construction d’une vue étendue de la Nature – aussi sublime, artefact, ou synthétique, qu’elle puisse être dans les constellations urbaines – visant à définir les diverses relations, réelles ou virtuelles, créée de facto par les conditions du mode de vie moderne dans lequelle l’art a la fonction significative d’indiquer et définir, sans aucun utilitarisme, le drame vivant se déroulant autour de nous.

La question que nous essayons de poser est combien de temps prennent les changements de notre environnement pour changer notre manière de penser ? Nous nous soucions non seulement de savoir si notre travail est observé, mais aussi COMMENT il est observé. Sans intention production théorique, nous utilisons les médiums artistiques traditionnels comme la peinture, le dessin et la photographie, mixé avec les contextes historiques et culturels incorporés à notre travail, permettant au destinataire de prendre conscience du temps dans lequel il vit, mais aussi de son héritage historique et culturel. En agissant ainsi et lançant un appel aux autres pour participer à nos représentations de paysages tant urbains que ruraux, nous essayons encore une fois d’indiquer et rétablir les liens déchirés entre des humains et la Nature.

Cette décision mutuelle d’un travail si lié vient actuellement à point avec l’état de crise tant dans la représentation médiatique que dans la maturation de l’ère de l’information du début du 21e siècle. Dans des peintures planifiées et exécutées ensemble sur des toiles solides, aussi bien que dans les dessins, photographies et la vidéo, la portée de nos décisions convoque nos interactions et l’interrogations mutuelles. Ceci nous mène, nous en sommes convaincus, dans niveau sensible d’action et de jeux de mots illustrés et certaines vanités de représentation. Ce en ressort est une dynamique vigoureuse de travaux conjoints caractérisés par la reconnaissance de notre expérience, mais aussi d’une recherche qui a la probabilité d’existence au-delà du visible. Cet espace artistique si nouveau est nourri de découvertes subjectives, des inventions et des choix résultant de procès mentaux, affectifs, sexuels, artistiques, publics et sociaux.