Larry Walker-Tonks
*1992 à Hartlepool, vit et travaille à Manchester
Période de résidence: décembre 2017
Artiste
En partenariat avec l’Université de Salford, Islington Mill et Castlefield Gallery
Larry Walker-Tonks est né à Hartlepool, en Angleterre et a développé très jeune un intérêt pour l’art. En 2013, il finalise un diplôme en beaux-arts de l’Université de Teesside. Peu de temps après, il décide de déménager à Manchester afin de poursuivre sa carrière artistique et expose son travail à travers le Royaume-Uni, de Londres à Glasgow. En 2015, Larry débute un nouveau Master en art contemporain à l’Université de Salford, qu’il termine en 2017. Pendant cette même année, Larry a travaillé comme assistant de conception pour la performance/installation immersive Party Skills for the End of the World dans le cadre du Manchester International Festival.
La pratique de Larry aborde les questions que posent les applications de rencontre comme Grindr et Tinder, et comment dans notre culture occidentale très ouverte en matière de sexualité, une sorte de morosité s’infiltre dans notre vie quotidienne et repoussant certaines frontières considérée comme infranchissables. Larry analyse comment nous nous définissons sur internet, que cela soit en fabriquant de toutes pièces une existence pour impressionner nos amis ou par exemple en se cachant de manière incognito derrière un profil d’utilisateur à la recherche d’amour. Il attire ainsi l’attention sur les pressions exercées sur les gens pour qu’ils aient des relations sexuelles non protégées ou qu’ils prennent en photo leurs parties intimes, nous invitant à réfléchir sur cette tendance actuelle largement acceptée dans notre société. Pour ce faire il a notamment créé une série d’installations pince-sans-rire intitulée GRUNDER, qui est composée de sculptures grotesques et de satires de ces «dating apps» sous la forme de grandes impressions. Sa démarche éclaire l’immense pression posée sur les utilisateurs des réseaux sociaux pour abandonner leur moralité et faire tomber leur pantalon, avec au final bien peu d’attention pour leur santé sexuelle.
Année de résidence : 2017